Le guide de l'immobilier

Un scandale immobilier de plus pour la ville de Paris ! Un homme de cinquante ans louait depuis quinze ans un appartement de 1,56 m².

Le logement présenté comme « habitable »

Alors que la loi actuellement en vigueur impose une surface habitable d’au minimum 9 mètres carré, un homme a vécu pendant plusieurs années dans un logement de 4-5 mètres carrés au sol, soit une surface habitable de 1,56 m2. Le locataire qui payait un loyer de 330 euros par mois témoigne maintenant devant les médias en affirmant que cela lui paraissait « normal » compte tenu de ses moyens. Le logement présenté comme habitable était en réalité un couloir initialement conçu pour stocker des meubles.
Le locataire qui était dans une situation économique & social très difficile a été sauvé de ce « logement » par un dégât des eaux, suite à un arrêté préfectoral.

Trois agences immobilières différentes ont géré cet appartement

Outre la négligence, la faute, et le désintérêt total du propriétaire de ce placard pour le locataire, se pose le problème de l’application des lois concernant l’immobilier et notamment le décret du 30 janvier 2002 qui impose une surface habitable de 9m² pour la location.
On pourrait en effet se dire qu’une chose pareille n’est possible que pour une location de particulier à particulier, mais non, cet appartement de moins de 2 mètres carrés habitable a été géré par 3 agences immobilières différentes ! Comment une agence immobiliere censée connaître la loi peut-elle accepter de louer un couloir de stockage pour meubles ?

Manque de logements, crise économique, et augmentation des loyers peut-être, mais toutes les personnes ayant été témoins de cela n’auraient-elles pas du réagir ?

La victime est aujourd’hui accompagné par la Fondation Abbé Pierre pour toutes ses démarches juridiques contre le propriétaire et les agences immobilières qui s’occupaient de la gestion.
L’audience civile est prévue au cours du mois de Février pour normalement condamner tous les acteurs responsables de cet évènement scandaleux.