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Selon la Fédération nationale de l’immobilier, sur le premier mois de l’année, « les prix des logements anciens ont résisté à la baisse, tant sur le marché des maisons (0% de variation), que sur celui des appartements (+1,3%). »
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Il y a de quoi être surpris. Alors que beaucoup, dont des banques (comme HSBC, voire l’article en lien) mais aussi de nombreux commentaires parus sur latribune.fr, évoquent le début d’une véritable crise de l’immobilier en France, la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) annonce une stabilisation au mois de janvier.

Selon elle, sur le premier mois de l’année, « les prix des logements anciens ont résisté à la baisse, tant sur le marché des maisons (0% de variation), que sur celui des appartements (+1,3%). »

Pas question pourtant de parler d’un changement de tendance. La Fnaim indique en effet que « pour autant, si cette résistance du marché à la baisse peut s’apprécier comme la conséquence de la toute récente détente des taux d’intérêts, le recul des prix amorcé depuis désormais plus de six mois n’est pas rompu : -5,9% de baisse pour la moyenne trimestrielle des prix des appartements, -4,3% pour celle des prix des maisons. »

Et la Fnaim de conclure : « au total, le scénario d’un ancrage d’une baisse des prix des logements sur le marché de l’ancien en 2009 ne semble pas pouvoir être remis en cause, en dépit d’évolutions a priori erratiques observées au mois le mois. Et cela, au bénéfice d’une resolvabilisation progressive de la clientèle ».

Ces chiffres risquent pourtant de générer la polémique, soit pour les remettre en cause et douter de leur validité, soit pour souligner que le gel du marché, faute notamment de financement bancaire ou de candidats au rachat, tend à fausser les données.

Source: latribune.fr