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Avant de souscrire à une assurance chômage lors d’un prêt, sachez qu’il faut d’abord souscrire à une assurance décès et incapacité. Aussi, il faut être un salarié en CDI chez une entreprise. Donc, vous ne devriez pas être un démissionnaire ou en période d’essai ou encore en préavis de licenciement. Pour être assurées en cas de perte d’emploi, certaines compagnies imposent des limites d’âge souvent inclus entre 55 et 60 ans.

Comment calcule-t-on le coût d’une assurance chômage lors d’un prêt ?

Le tarif assurance emprunteur en cas de perte de travail varie en fonction des compagnies d’assurance. On calcule généralement le coût total de l’assurance chômage sur la valeur du capital emprunté et sur la valeur des mensualités de paiement du prêt. Ce coût s’exprime soit par valeur fixe par mois soit en pourcentage annuel du fonds emprunté.

Quels sont les avantages et les inconvénients de souscrire à une assurance chômage ?

Souscrire à une assurance chômage peut être avantageux, car elle permet de réduire les difficultés budgétaires liées à votre prêt que vous pourriez sentir au cours de la période de perte de travail.

Cette assurance présente une garantie autant pour l’emprunteur que pour la banque prêteuse. D’un côté, elle est profitable pour l’emprunteur, car l’assureur paye les mensualités à sa place durant la période de chômage et de l’autre côté, elle est favorable pour l’établissement prêteur, car le remboursement du crédit est garanti.

Réciproquement, souscrire à une assurance chômage peut également présenter des inconvénients.

D’une part, elle coûte souvent très cher, par exemple, pour un prêt de 300 000 euros, vous devriez payer entre 70 et 90 euros par mois.

D’autre part, les conditions de souscription à une assurance chômage sont souvent très restrictives, par exemple il faut encore souscrire à une assurance décès et incapacité, et pour les délais de carence, il faut attendre longtemps avant d’être indemnisé.