Le guide de l'immobilier

L’année 2016 est annoncée comme celle de la réelle reprise du marché immobilier français. Le-Partenaire.fr, portail des services liés à l’immobilier a enquêté sur les difficultés qui pourraient perdurer malgré cette belle amélioration.

De manière générale les barrières évoquées par les sondés restent identiques à l’étude réalisée l’année dernière. Les personnes interrogées expliquent que le prix et les surcoûts, la multiplicité des intervenants, l’absence de transparence et le manque d’accompagnement sont les principaux freins pour mener à bien un projet d’acquisition immobilière.

Pour autant, nous observons que la difficulté la plus évoquée est le manque d’accompagnement, 45% en 2016 contre 39% en 2015, pour pratiquement 1 acquéreur sur 2.

Fabienne Aubigny-Laborde, directrice commerciale de Le-Partenaire.fr, estime que « cette tendance haussière s’explique par le retour des primo-accédants sur le marché immobilier grâce à la mise en place du nouveau PTZ qui a permis d’augmenter leur capacité d’emprunt. Il s’agit donc d’une catégorie d’emprunteur novice de tout cursus immobilier ; nécessitant une prise en charge particulière par les professionnels de l’immobilier. »

Le budget des futurs propriétaires reste une barrière pour un quart des potentiels acquéreurs. Dans les faits, les frais de notaire et les frais de dossiers bancaires sont à prendre en compte en plus du prix du bien lors de la détermination de l’enveloppe budgétaire.

La future loi Macron devrait pourtant s’attaquer aux honoraires des notaires. Le projet de loi prévoit un plancher et aussi un plafond que les montants de frais de notaire ne pourront plus dépasser. Par rapport à l’enquête de l’année dernière, cette part augmente de 7 points de pourcentage.

Pour finir, la directrice commerciale de Le-Partenaire.fr explique que « pour pallier les craintes liées aux prix et aux coûts annexes, la mise en place du nouveau PTZ a été une bonne chose pour les primo-accédants.Cependant un travail important devra être réalisé afin de faciliter les mises en chantier au risque de se retrouver en pénurie de logements neufs dans les zones tendues et par conséquent observer une hausse des prix là où la demande est forte. »